La Chine, le nouvel El-Dorado?

La croissance fulgurante de la Chine ces dernières décennies n’a échappé à personne.

La Chine est la 2ème puissance économique mondiale avec un PIB dépassant les 13.000 Milliards de dollars en 2018 (10% de croissance !!!). À ce rythme le Colosse américain lui cèdera la première place du podium d’ici une dizaine d’années.

Pourtant la peur de l’inconnu et les différences culturelles avec l’Empire du Milieu freinent encore aujourd’hui de nombreux investisseurs.

3 bourses, Shenzhen, Shanghai (Actions A) et Hongkong (Action H) permettent aujourd’hui d’investir sur les terres de Confucius !

 

La bourse parisienne traite en moyenne 5 Md$ de transactions quotidiennes (lorsque l’activité est plus qu’euphorique. En comparaison,  les bourses Chinoise en traitent habituellement 80 (Md€) !

Shenshen, Shanghai et Hongkong, un remake du « Bon, la Brute et le Truand ». Un vrai Western !

 

Le saviez-vous ? sur 3000 sociétés cotées, plus d’un tiers n’ont même jamais pensé à publier leurs comptes. Pour celles qui le font, ils sont le plus souvent faux !

Pour quelles raisons ? Contrairement au reste du monde occidental, à peine 10% des volumes sont réalisés par des institutionnels. Les 90% réalisés par des particuliers rendent donc ce marché ultra-spéculatif.

« Le marché se professionnalise progressivement, ce qui devrait limiter la spéculation »

Comment donner confiance aux investisseurs européens ?

En mai 2018, l’indice MSCI Emerging Markets a intégré près de 230 valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen (actions A).  Ce qui en fait une première preuve de l’intérêt des marchés financiers pour la Chine.

Aujourd’hui, les investisseurs se tournent vers les sociétés chinoises qui, quand elles sont leaders de leur marché, sont souvent leaders mondiaux. Des géants comme Tencent ou Alibaba commencent à regarder en dehors de leurs frontières, d’abord en Asie.

La chine n’est plus cette patrie désuète qu’il faut oublier : le système de paiement d’Alibaba réalise aujourd’hui trois fois plus de transactions en dollars que Paypal.

 

Et Donald Trump dans tout cela ?

Le président américain garde dans son viseur le Plan « Made In China 2025 » adopté en 2015. Ce plan annonce la volonté de Xi Jinping de faire de son pays le leader d’un certain nombre de secteurs technologiques, de l’industrie manufacturière à l’intelligence artificielle. Il limite considérablement les investisseurs chinois aux USA, et impose des droits de douanes de 25% sur plus de 50 Mds$ d’importations chinoises.

 

Une avance considérable dans le High Tech ?

Pas de Leclerc, Carrefour, ou de Spinney’s !  Les chinois ont sauté cette étape en passant directement aux courses 100% online ! Résultat, des structures moins onéreuses, adaptables, et légères boostées par les High Net Worth !

 

Et si l’on parlait d’Obligations ?

La Chine détient le tiers des réserves mondiales et la dette est presque entièrement détenue par des Chinois.

La faillite de la Grèce en 2010, ça vous parle ?

Le Yuan Fort est destiné à devenir une monnaie de réserve au même titre que le dollars US et l’Euro.

 

En Conclusion :

L’efficacité diabolique de l’économie chinoise provient sans aucun doute du cocktail libéralisme et absence de démocratie.

Donald Trump aura beau catapulter des droits de douanes au-dessus de la Grande Muraille, il n’en sera rien : au-delà se trouve une terre attractive, une devise forte et le plus grand marché mondial, bien que complexe.

Combien de sociétés ont disparu du FORTUNE 500 parce qu’elles avaient ignoré la Chine ?

À nous, Européens, à tourner la tête de l’autre côté car oui, l’herbe y est plus verte qu’au pays de l’Oncle Sam !

 

(Sources: Web)